La vague qui fracasse.
La nuit noire et le bruit de la mer comme seul guide.
C’est une image de ce moment suspendu.
Un moment de latence.
Une vague arrêtée dans son mouvement, pour frapper plus durement.
C’est un espace entre deux éléments, la terre et l’eau.
Dans cet interstice à dimensions variables, se trouve le résidu, l’infime, le débris aussi.
De l’image, longue, s’écoule un noir poudreux, rectiligne et silencieux.
Vaporeux, fragile mais net.
Enjamber ce couloir comme on empêcherait la vague de nous emporter dans son flot.
Et elle finit par frapper à grands coups de bras.
Les restes au sol.
Ça résonne encore.